Hyper Focus
Les images présentées ici ne sont pas des photographies mais des compositions numériques issues du procédé Hyper Focus.
Le procédé Hyper Focus s’applique notamment à la macrophotographie. Dans ce genre de prise de vue, la distance de mise au point est extrêmement courte (quelques centimètres) ceci implique une profondeur de champs très réduite (quelques millimètres) si on ne cherche pas à fermer le diaphragme au maximum. Sur ce dernier point il est important de préciser que pour un rendu optimal, l’indice de diaphragme à utiliser pour une prise de vue Hyper Focus est aux alentours de 5.6 évitant ainsi les aberrations de courbures de champs et distorsion, le manque de netteté sur les bords du cadrage et le vignettage.
En général, le photographe doit faire le choix du positionnement précis de la mise au point pour mettre en valeur son sujet (ce choix se porte souvent sur les yeux pour les insectes, les étamines pour les fleurs...).
Photographies numériques composites.
C’est sur ce point que l’Hyper Focus s’affranchit de la photographie traditionnelle puisque qu’il permet de générer une image avec un sujet entièrement net même avec une profondeur de champs d’un millimètre. Il n’y a plus de limites de distances de mise au point ou de compromis de prise de vue.
Le procédé technique est entièrement manuel. Lors de la prise de vue, on obtient une série de clichés dont les profondeurs de champs couvrent le sujet. Ensuite, une phase de traitement numérique obligatoire intervient afin d’empiler cette série de photographies. Après quelques heures de post-production le résultat est là : une image Hyper Focus.